Thomas
Billiouw
Thomas Billiouw, ancien élève du cursus Acting in English, nous raconte son parcours au Cours Florent.
"(...)en septembre je pars pour Londres où je ferai mon Master à l’académie de Mountview."
- Quel est ton parcours avant Florent ?
En Belgique, tu as la possibilité de faire ton lycée en combiné avec un cursus artistique. Donc depuis mes 14 ans, en plus de mes cours classiques, j’avais du théâtre, du cinéma et de la danse. Par la suite, j’ai fait 2 ans d’école de cinéma mais la formation était trop centrée sur la technique, il me manquait la partie créativité. J’avais ce besoin de m’exprimer artistiquement.
- Qu’est ce qui t’a amené à rentrer au Cours Florent ?
Avec l’année de Covid, j’ai cherché une formation qui pourrait répondre à mes besoins et je suis tombé sur le site du Cours Florent. On ne savait pas où le monde allait, cela faisait déjà un an que nous étions enfermés alors j’ai pris cette décision assez dingue de me lancer, sans hésiter.
- As-tu été admis avec un stage ou une audition et quel souvenir en as-tu ?
J’ai fait un stage Acting in English de quelques jours avec Adrien Lemaire puis je me suis tout de suite dit que si je pouvais faire ça pendant 3 ans, ce serait génial !
- Pourquoi as-tu choisi le cursus Acting in English ?
Toute ma vie j’ai toujours été attiré par l’anglais. Tout ce que je lisais, tout ce que je regardais, était toujours en anglais et je voulais vraiment me diriger vers une formation professionnelle de théâtre dans cette langue. Mes grandes inspirations sont Shakespeare ou Arthur Miller, ce sont pour moi des références en termes de théâtre classique.
- Quel est ton parcours au Cours Florent ?
En première année « Acting in English » j’avais Eloy Verstraeten, il venait de Belgique comme moi. C’était encore pendant le Covid, alors c’était spécial parce qu’on avait encore nos masques, mais la plupart des autres écoles étaient fermées tandis que nous on avait cette chance de pouvoir tout de même se retrouver et jouer ensemble.
C’est en deuxième année que quelque chose s’est vraiment déclenché pour moi. J’étais dans la classe de Olivia Valler-Feltham, c’est une professeure qui m’a donné la passion et l’énergie. Elle a su parfaitement quels rôles et quel travail me donner. Elle était exigeante et elle attendait de nous que nous soyons professionnels, alors ça nous poussait vraiment à être meilleurs. On nous encourageait également beaucoup à lire toute sorte d’ouvrages pour développer notre culture théâtrale.
En troisième année, j’ai appris énormément … mais pas sur ce que je croyais. J’ai beaucoup appris sur l’industrie, et comment trouver des projets, des castings, comment communiquer dans ce milieu … finalement c’est ce sur quoi j’avais le plus besoin d’être formé. J’avais Paloma Fiere comme professeure mais aussi Fabrice Scott et Olivia Valler-Feltham.
Cette année, l’académie de Mountview de Londres est venue au Cours Florent pour un workshop. C’était génial qu’ils se déplacent jusqu’à nous ! A la fin des 2 jours, on pouvait passer l’audition d’entrée de leur école, en partenariat avec le Cours Florent. Je remercie le Cours Florent d’avoir organisé cette rencontre !
Quel projet de tes années as-tu préféré ?
Les White Lives, ont sans doute été mon projet préféré. Le but était la création de notre propre projet : c’est à dire écrire notre propre scène. Moi je l’ai fait avec une de mes partenaires de jeu.
Au début la scène durait 8min pour l’examen et finalement on l’a transformé en script d’1h30 pour le présenter aux auditions des travaux de fin d’études. C’est grâce à ce projet que fin août, nous présenterons cette pièce, que nous avons écrite et créée à partir de rien. C’est vraiment super que le Cours Florent accepte et soutienne toujours ce qu’on aime faire et créer.
- Qu’est-ce que tu as préféré dans ce cursus ?
A la fin de la 2ème et à la fin de chaque semestre de 3ème année, nous faisons des shows en public, c’est-à-dire que les autres élèves de l’école peuvent venir découvrir notre travail. La première fois qu’on sait qu’un public va arriver, on stresse et puis à force, on prend en aisance, on se sent légitime de présenter des étapes de travail qui ne sont pas forcément abouties. Ça m’a appris à me produire sur scène tout en m’amusant. Et puis, si nous nous amusons, le public s’amuse aussi !
Qu’est-ce que ton parcours à Florent t’a apporté ?
D’abord, je suis devenu un meilleur acteur tout simplement. J’ai grandi, j’ai gagné en indépendance, j’ai pris mon propre travail en main. Je me suis rendu compte qu’il ne fallait jamais attendre après quelqu’un d’autre. Cette formation m’a permis de prendre beaucoup plus d’initiatives.
Avant de faire le Cours Florent, je me disais que devenir acteur ce n’était pas très sérieux puis en sortant d’ici je me dis que finalement ma place est bien ici : je me sens légitime de faire ça. Devenir acteur, ce n’est pas que jouer sur Netflix ! Il y a pleins de choses à faire, si on veut monter ses propres projets.
- Quels sont tes projets pour le futur ? Est-ce que tu te vois en France ou à l’étranger ?
En juillet, je joue dans "The Timing of the Shrew" de Shakespeare avec une compagnie anglaise de théâtre parisienne, dans un château en Normandie. En août, je présenterai mon travail de fin d’études au Cours Florent puis en septembre je pars pour Londres où je ferai mon Master à l’académie de Mountview.
Crédit Photo : Suzanne Rault-Balet
A lire aussi
" En 2023, Axelle Tournade, élève du cursus Acting in... "
" Découvrez Annie-Flavie Testellin, élève de quatrième... "
" Christopher, ancien élève du cursus Acting in English,... "