Léopold Schoemans, élève au Cours Florent Bruxelles
Portrait

Léopold
Schoemans

Elève de 3ème année – Promotion X du Cours Florent Bruxelles 

Campus Bruxelles
Année 2025
élève

"Le travail est exigeant, il demande beaucoup d'énergie. C’est passionnant !"

  • Comment as-tu découvert le Cours Florent et qu’est-ce qui t’as poussé à faire un stage d’accès ? 

C’est un peu par hasard que j’ai découvert l’école. Je venais d’arriver à Bruxelles et je cherchais à faire un stage de théâtre d’une semaine. Ça faisait très longtemps que ça me trottait dans la tête. J’ai vu une annonce du Cours Florent. J’ai essayé et c’est là que j’ai appris que le stage donnait accès au cursus. Je me suis intéressé au programme, et me suis finalement inscrit.  

  • Quel souvenir as-tu de ton arrivée en 1ère année ? 

J'étais en cours du soir donc c'était déjà une ambiance particulière. Le premier soir, on se demandait tous ce qui allait nous arriver. On ne savait pas à quoi s’attendre, il y avait un petit effet à la Squid Game quand ils sont dans la salle la première fois. Très vite, j’ai vu quelqu’un que je connaissais de la ville d’où je viens (Mons), une amie à moi, on était à l’école ensemble. Ça m’a mis à l’aise et j’ai tout de suite compris que j’allais très bien m’entendre avec les gens présents. Et ça s'est révélé être le cas.  

  • Quel.le réplique ou quel rôle t’a le plus marqué durant ton parcours ? 

Baal, de Brecht. J'ai eu la chance de travailler dessus pour l'échéance "Parcours d'un rôle". C'était un rôle tellement complexe et tellement passionnant. La pièce explore les thèmes de la marginalité, la liberté, la destruction de soi, en utilisant la figure d’un jeune poète anticonformiste et impulsif. 

  • Quel rôle as-tu eu le plus de difficultés à explorer ? 

Chaque rôle a ses difficultés... Je pense en premier lieu à Ribadier – personnage dans la pièce Le Système Ribadier de Feydeau – qui apparaissait très accessible, et qui s'est finalement révélé très technique (Feydeau fait suer, tout en étant très précis).  

Baal a eu son lot de difficultés aussi car le personnage était complexe et parfois sombre. Tartuffe aussi, car il peut vite être perçu comme un c*****. Mais quand on le joue, il faut bien lui donner de l'amour ! Et au début ce n’était pas facile.  

  • As-tu du concilier d’autres projets en même temps que le Cours Florent ? Comment t’es-tu organisé ?

En 1ère et jusqu'en milieu de 2ème, je travaillais en parallèle aux cours. J’avais un travail en journée, et j'étais en cours du soir. C'était parfois difficile, il fallait faire des concessions pour l'un ou pour l'autre. J'ai arrêté de travailler en milieu de 2ème. Ça a été un soulagement car les cours étaient de plus en plus prenant et ça m'a permis d'en profiter davantage.  

  • Qu’attends-tu de cette dernière année ?  

Je veux continuer à m'amuser, je veux profiter des derniers privilèges d'être un élève. Continuer d'apprendre de mes lacunes, et surtout des projets de groupe. Travailler avec les copains de la promo, pour les Travaux de Fin d’Etudes et les projets extérieurs. 

  • As-tu justement envie de monter un Travail de Fin d’Etudes ?  

Je compte travailler sur une écriture personnelle, qui a pris naissance à l'issue d'une carte blanche qu'on a dû réaliser pour les cours.  

C'est l'histoire de Pyo, un être conditionné à avaler sa panade dans un monde qui l'asphyxie. Il veut se sortir de sa condition, il veut briller, mais à chaque fois qu'il s'en approche, c'est l'heure de la panade. Il se l'engouffre, et se rassoit. Mais un matin ce sera différent... 

Le TFE s'appelle « La Panade », c'est du théâtre absurde. Et ce sera, je l’espère, à venir découvrir en septembre lors de la présentation des TFE. 

  • Quels conseils donnerais-tu à un.e futur.e élève ? 

Je conseille d'y aller et de s'y frotter. En prenant le travail au Cours Florent au sérieux, mais sans se monter la tête. Le travail est exigeant, il demande beaucoup d'énergie. C’est passionnant. Le tout est de garder la motivation et de ne pas s'enfermer dans des idées négatives, de ne pas se laisser avoir par le stress que ça peut parfois générer. Et tout ça se résout par l'amusement et le plaisir.  

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