Damien Chardonnet-Darmaillacq
Portrait

Damien
Chardonnet-Darmaillacq

L’élève doit être une éponge prêt à tout absorber, à recevoir de la matière avec générosité et détermination.

Campus Bruxelles
Année
professeur
  • Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?

 Ancien élève de la formation professionnelle d’acteur du Cours Florent, j’ai commencé mon parcours professionnel directement à la sortie de l’école, il y a plus de dix ans. J’ai créé une compagnie avec mes camarades de classe et nous avons monté plusieurs spectacles ensemble.

En parallèle, j’ai continué mes études à l’université et j’ai commencé à y enseigner la pratique et la théorie. En tant que metteur en scène et dramaturge, j’ai monté ou participé à la création d'une quinzaine de spectacles en parallèle de mon parcours de pédagogue.

  • Tu enseignes (entre autre) aux élèves de première année de la formation professionnelle, en quoi cette année est-elle importante ?

La première année est une année très importante car elle est structurante. On apprend à se connaître comme comédien, et cela réclame un engagement fort ! C’est une année d'exploration dans laquelle il faut oser se perdre et se chercher, essayer de déterminer son périmètre et comprendre où l’on est. Mon but en tant que professeur est d’aider les élèves à se connaitre et non de les former à mon idée; il faut qu’ils découvrent leur propre identité, leur identité propre.

  • Quel serait ton conseil à un futur élève de la formation professionnelle d’acteur ?

Il faut « bouffer » de tout. La formule est un peu franche, mais je crois qu'elle traduit une forme d'excès de curiosité nécessaire chez tout apprenti artiste. Il faut aller « manger » de la peinture, de l'image, du récit, du texte de l’auteur partout ! L’élève doit être une éponge prêt à tout absorber, à recevoir de la matière avec générosité et détermination.

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